Né le 6 avril 1987, le photographe genevois Niels Ackermann a été l’une des vedettes de la 7e édition de la Nuit de la photo, à La Chaux-de-Fonds. Il a fait salle comble au Club 44, samedi, pour la conférence inaugurale et présenté deux de ses reportages, l’un sur l’Ukraine, l’autre sur la tentative ratée du conseiller d’Etat genevois Pierre Maudet d’accéder au Conseil fédéral.
D’où vient votre amour pour l’Ukraine?
L’Est m’attirait depuis mon adolescence. J’aimais l’iconographie soviétique aux formes simples, très proches du design suisse. En 2009, avec un ami, nous voulions visiter la Russie. Mais nous étions étudiants, c’était un peu cher. On s’est dit «pourquoi pas l’Ukraine?». Le côté «terra incognita» de ce pays nous attirait. Et il m’a totalement séduit, au point qu’en 2014, j’ai décidé de m’y installer. Je vis désormais entre Kiev et Genève.
«Looking for Lenin» est une œuvre à deux....