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La Chaux-de-Fonds: Lénine s'invite à la Nuit de la photo

Conçu en collaboration avec Sébastien Gobert, «Looking for Lenin», de Niels Ackermann, montre la complexité du processus de «décommunisation» en Ukraine. Vedette de la Nuit de la photo, l’artiste nous confie ce qui l’anime.

19 févr. 2018, 00:01 / Màj. le 19 févr. 2018 à 11:37
The village of Korzhi is attempting to sell their statue for 15,000 dollars to fund repairs to the local kindergarten and school.The price is high and they have had no offers.The local mechanic in charge of the sale expects he will eventually have to trade it for scrap metal for less than 3,000 dollars.
Korzhi. 3 June 2016

Né le 6 avril 1987, le photographe genevois Niels Ackermann a été l’une des vedettes de la 7e édition de la Nuit de la photo, à La Chaux-de-Fonds. Il a fait salle comble au Club 44, samedi, pour la conférence inaugurale et présenté deux de ses reportages, l’un sur l’Ukraine, l’autre sur la tentative ratée du conseiller d’Etat genevois Pierre Maudet d’accéder au Conseil fédéral.

D’où vient votre amour pour l’Ukraine?

L’Est m’attirait depuis mon adolescence. J’aimais l’iconographie soviétique aux formes simples, très proches du design suisse. En 2009, avec un ami, nous voulions visiter la Russie. Mais nous étions étudiants, c’était un peu cher. On s’est dit «pourquoi pas l’Ukraine?». Le côté «terra incognita» de ce pays nous attirait. Et il m’a totalement séduit, au point qu’en 2014, j’ai décidé de m’y installer. Je vis désormais entre Kiev et Genève.

«Looking for Lenin» est une œuvre à deux....

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