Les directives anticipées permettent de préciser quels soins médicaux l’on souhaite – ou pas – dans l’éventualité d’une perte de capacité de discernement. Par exemple, quelle est son attente face aux mesures de réanimation, à la douleur ou l’alimentation artificielle.
Quand faut-il s’y prendre?
Le plus tôt est le mieux: toute personne capable de discernement, quels que soient son âge et son état de santé, peut rédiger des directives anticipées. Car personne n’est à l’abri d’une subite dégradation de ses fonctions cérébrales à cause d’un accident, d’un accident vasculaire cérébral ou d’un infarctus.
Ces directives ne seront prises en considération que si son auteur perd sa capacité de discernement. «La démarche permet aux personnes de communiquer leurs souhaits à leurs proches. Certaines choisissent de ne pas formuler leurs directives par écrit mais expliquent à leur famille ce qu’ils veulent», indique l’assistante sociale Céline Omerovic, animatrice des ateliers de Pro Senectute...