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De blues, de rock et de ténèbres...

31 août 2009, 07:32

Le blues enjoué et original de Mike Deway a placé d'emblée la soirée de vendredi sous les meilleurs auspices. Le Québécois et ses acolytes ont fait d'entrée chanter l'auditoire – encore tristement clairsemé – sur un «Où c'est qu't'es t'allée?» dont la bonne humeur n'avait d'égal que l'étrangeté syntaxique. Les riffs se sont ensuite égrenés dans une ambiance bon enfant mais furieusement efficace.

Avec Mike Deway, on rigole, mais c'est du sérieux! A noter, un démentiel tournus de solos mêlant saxophone, guitare, basse et batterie, dans l'ultime partie du concert, lequel fut rallongé suite à l'absence de Callahan, «subitement» devenu papa». Tous nos vœux!

Sur la Mesa stage, Elkee a distillé une musique sombre, intelligente et inclassable, mâtinée d'influences probablement extraterrestres, avant que Birdpen ne fasse carrément parler la poudre. Son concert se révéla en effet d'une puissance et d'une profondeur que l'on ne rencontre plus guère... Entre deux, sur la Marshall stage, le public a pu apprécier la prestation confondante d'Elliott Murphy, appuyé par des musiciens à l'assurance et à la maîtrise technique déconcertantes – quel solo de guitare sur «A Touch of Kindness»! –  et délivrant un rock aux arrangements vocaux irréprochables, évoquant tour à tour Bob Dylan, Dire Straits ou encore Alice Cooper (en plus gentil).

The Heavy a conclu magistralement cette soirée avec sa prestation scénique remarquable et son inimitable rock-r'n'b (comprenez le vrai rythm'n'blues, celui avec des musiciens!). Enfin, mille excuses à Wäks, dont votre serviteur ne put couvrir les prouesses.

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