L’Université de Neuchâtel a décroché près de 600 000 francs du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) pour une étude sur les liens sociaux des primates. En comparant le comportement de singes et de jeunes enfants humains dans des situations de jeu ou de conflits, les chercheurs vont s’intéresser à l’origine des codes régissant ces interactions.
Réunissant les compétences d’Adrian Bangerter, professeur de psychologie spécialisé dans les interactions sociales, et celles du Laboratoire de cognition comparée, dirigé par le primatologue Klaus Zuberbühler, l’étude s’intéresse aux origines de la capacité des humains à interagir spontanément entre eux, indique l’uni dans un communiqué.
Durant l’évolution, l’humanité a en effet subi une transition sociale majeure: celle qui l’a vu passer d’une nature individualiste et compétitive à un comportement plus coopératif, axé sur le groupe, et préparant le terrain pour l’avènement du langage. «Pour mieux comprendre cette évolution, nous nous proposons d’étudier...