Quand Affif Assaf s’enfuie de Syrie, il y a 22 ans, il emmène sa femme enceinte et deux de ses filles. Ses trois autres enfants restent là-bas. En 2011, au début du conflit syrien, la famille Assaf domiciliée à Neuchâtel, n’a qu’une idée en tête: faire venir le reste de la fraterie en Suisse.
«Quand nous avons appris que les Etats-Unis voulaient bombarder la Syrie, nous savions qu’il fallait foncer et les envoyer à l’ambassade suisse la plus proche.» Après plusieurs lettres à Caritas sans réponse définitive, la nouvelle tombe: plusieurs pays vont ouvrir leurs frontières à des requérants syriens. Ni une, ni deux, la famille Assaf prend contact avec Caritas et les deux familles encore en Syrie se rendent au Liban. Une semaine plus tard, elles sont appelées pour un deuxième rendez-vous où sont prises leurs empreintes digitales. «A partir de ce moment-là, nous savions que c’était bon», s’exclament en cœur Adla et Rabia, les deux sœurs jumelles.
Le témoignage de la famille Assaf est à découvrir dans notre édition de demain.