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En 2004, le projet de RER neuchâtelois dévoilé

Petits ou grands, des événements ont marqué la région, la Suisse, le monde. Nous les remettons au goût du jour grâce à nos archives. Ce dimanche, nous revenons sur le projet de liaison ferroviaire directe entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. Un premier projet est dévoilé en novembre 2004.

10 nov. 2019, 10:00
En 2004, le Conseil d’Etat veut faire entrer la ligne Neuchâtel-La Chaux-de-Fonds dans le 21e siècle. Il faudra attendre encore 15 ans pour que le projet de ligne directe soit mis sur les bons rails.

«Après l’abandon du projet de métro reliant La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel, la vieille idée de l’évitement de Chambrelien fait son grand retour sous une forme moderne, originale et très coûteuse», nous apprend la presse quotidienne neuchâteloise du 13 novembre 2004.

En savoir plus: Les archives de nos journaux

«Mandaté par le Conseil d’Etat, le bureau Citec a présenté hier les résultats d’une étude de faisabilité d’un nouveau système de transport public pour le Réseau urbain neuchâtelois (RUN) appelé Transrun», est-il précisé.

«Concernant la liaison des Montagnes avec le Littoral, deux variantes possibles ont été retenues. La variante dite ‘Corcelles’, qui exploite au mieux les infrastructures existantes pour 410 millions de francs. Et la variante dite ‘Cernier’, qui prévoit la construction intégrale d’un nouveau tracé inspiré de feu le métro, pour 550 millions de francs», expliquent «L’Express» et «L’Impartial».

Dans les années qui suivent, le projet d’évitement de Chambrelien sera abandonné en faveur de la liaison directe via Cernier. En 2012, le Conseil d’Etat soumet cette dernière au peuple. Devisé à plus de 900 millions de francs, son financement serait assuré par le canton à hauteur d’environ 560 millions. La facture est dénoncée par les opposants à cette réalisation.

Le 23 septembre 2012, les citoyens neuchâtelois refusent le Transrun par 50,3% de non, soit un écart de 418 voix sur plus de 66 000 votes.

Le projet revient sur la table sur le plan fédéral. Il est finalement intégré à l’étape d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire à l’horizon 2035. Le crédit est voté par le Parlement en juin de cette année.

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