«Des actions sauvages et répréhensibles.» Voici comment le rituel de bizutage par tonte de cheveux est qualifié par la ministre neuchâteloise de l’éducation Monika Maire-Hefti.
En réponse à une interpellation socialiste, la conseillère d’Etat a précisé mercredi qu’aucune action de ce genre n’avait été menée cette année au lycée Denis-de-Rougemont, à Neuchâtel. Ces pratiques étaient encore dénoncées l’an dernier par une maman d’élève dans «ArcInfo».
«La direction a entrepris un travail de sensibilisation de longue haleine», selon Monika Maire-Hefti. «Avec beaucoup de doigté», en associant enseignants, médiateurs scolaires ou encore l’Institut d’ethnologie.