Il a tourné le dos au canton de Neuchâtel pour partir en direction du sud de la France. L’Occitanie, que Nicolas Feuz connaît bien. Le Neuchâtelois y ficelle son action sous le soleil de Béziers, Montpellier, des plages naturistes du cap d’Agde et celui qui baignait les croisades au temps des Templiers. Car pour son quatorzième polar, il renoue avec ce va-et-vient historique où se conjuguent deux époques, la nôtre et le 13e siècle, la peur, la quête de puissance et les règlements de comptes.
L’auteur délaisse pour la première fois la Suisse et son canton d’origine. Mais la violence et la sauvagerie absolue sont toujours les ingrédients de base de ses écrits. Lui, homme posé, regard aimable, petit sourire en coin, cheveu gominé… Reste du coup cette question qui taraude bien des lecteurs: pourquoi tant de sang, de meurtres, de viols, d’incestes?
Au-delà d’une fonction cathartique que peut jouer...