«Vous avez fixé des objectifs ambitieux et novateurs pour le développement de votre région. L'Etat les soutiendra, car ils s'inscrivent dans l'intérêt de l'ensemble du canton.» Le chef du Département cantonal de l'économie a particulièrement apprécié le travail «d'égal à égal» qui a précédé la rédaction du contrat-région. «Le Conseil d'Etat et les communes du Val-de-Ruz ont ainsi pu se mettre d'accord sur un ensemble de buts communs pour l'avenir de la région.»
Le document prévoit quatre axes de développement: institutionnel, économique, social et écologique, ainsi qu'un catalogue de 18 mesures concrètes qui seront mises en ?uvre dès janvier 2008. Parmi celles-ci figurent notamment la création d'une plate-forme d'échanges de compétences et de main-d'?uvre pour les entreprises et, plus novatrice encore, l'autonomie énergétique, à moyen terme, du Val-de-Ruz.
Négociateur pour le district auprès du Conseil d'Etat, Oscar Oppliger a rappelé que le développement durable a servi de fil conducteur aux projets inscrits dans le contrat-région. Ceux-ci serviront à construire l'avenir de la région en misant non seulement sur le soutien du canton et de la Confédération, mais également sur «la forte solidarité intercommunale du Val-de-Ruz».
«Avec la signature du contrat-région commencent les étapes de montagne.» Usant de la métaphore cycliste, Daniel Henry, président de l'Association région Val-de-Ruz, est satisfait que sa région «se hisse sur la troisième marche du podium, en signant un contrat de développement avec le canton, après le Val-de-Travers et la Comul (Communauté urbaine du Littoral).
Le contrat-région s'inscrit dans le cadre de la nouvelle politique régionale fédérale, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2008. A l'avenir, les cantons seront chargés de répartir l'aide de la Confédération. L'administration fédérale n'interviendra plus directement. /CKA