Elles sont une cinquantaine les acquisitions 2017 du Musée international d’horlogerie (MIH). Si toutes sont incontestablement dignes d’intérêt, quatre d’entre elles peuvent oser le qualificatif d’exceptionnelles. Tout du moins à écouter les décrire la conservatrice adjointe, Nathalie Marielloni.
Tout d’abord, une montre ovale datant de 1625, dans un remarquable état de conservation. Question d’assurer la régularité de son unique aiguille, un cadran solaire se trouve à l’intérieur du couvercle, usant ainsi de la précision du soleil au zénith. Elle est l’œuvre de Pierre Louteau, horloger à Lyon, alors capitale européenne de l’horlogerie.
Emaillée, une deuxième pièce à l’effigie de Frédéric II de Prusse. Signée Abraham-David Perret-Wattel, elle a été fabriquée à Valangin vers 1774. Après un périple l’ayant menée de l’Allemagne au Canada puis à New-York, où elle a été retrouvée par le MIH. Créée un siècle plus tard, émaillée elle aussi, une troisième montre, présentée dans son écrin d’origine,...