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Le FC Peseux-Comète a sa troisième mi-temps

La partie n'est pas terminée pour le FC Peseux-Comète. Les radicaux subiéreux ont lancé une initiative pour soutenir la réfection des locaux du club. Le 21 février, le Conseil général avait pourtant botté en touche un crédit de 1,5 million de francs pour ces travaux. «Ce n'est pas une infrastructure de luxe que nous souhaitons», lance en préambule Pierre Gunthard, président du FC Peseux-Comète. Le conseiller communal Pierre-Henri Barrelet confirme: «Ce n'est pas un projet pharaonique. Il répond à un besoin.»

20 mars 2008, 12:00

Le Conseil général avait refusé, le 21 février, d'entrer en matière sur un crédit de 1,5 million de francs pour la réfection des locaux du FC Peseux-Comète, sis à Chantemerle. Après des discussions nourries, le législatif avait repoussé le rapport par 22 voix contre dix, au mécontentement de certains politiques.

Le Parti radical a donc déposé, le 14 mars, une initiative communale pour faire avancer le dossier. «Il n'a pas fallu plus d'une bière après le Conseil général pour que nous décidions de partir en campagne», reconnaît, non sans humour, Jean-Paul Morel. Le président du comité d'initiative et conseiller général subiéreux radical ne mâche pas ses mots: «Les politiques de Peseux ont été très mauvais sur cette question. Tous avaient conscience de l'urgence de la situation, mais ils ont rejeté l'entrée en matière du rapport. Cherchez l'erreur!»

Le conseiller communal Pierre-Henri Barrelet estime pour sa part que la rentabilité ne doit pas être au centre des préoccupations. «Un anneau d'athlétisme ne rapporte pas d'argent. L'important est le bénéfice social. En ces temps où l'on devient individualiste, le sport apprend à nos jeunes à vivre en communauté, à perdre et à gagner. C'est un bénéfice non chiffrable.»

Quant au rapport lui-même, l'exécutif se penchera à nouveau sur le dossier en tenant compte des remarques du législatif. «Mais le coût va augmenter», constate Pierre-Henri Barrelet. «Tenir compte des normes Minergie demandées par le Conseil général est une plaisanterie que j'évalue à près de 100 000 francs.»

Autre difficulté: le droit de superficie qui se termine à la fin de l'année. Une demande de prolongation est-elle envisagée par le club? «Non!», lance clairement Pierre Gunthard. «Les choses ne vont pas aller en s'améliorant. Nous pensions nous lancer dans le foot féminin, mais on ne va pas les accueillir dans de tels locaux! Si nous demandons une prolongation du droit de superficie, nous nous mettons un autogoal.»

Les initiants, dont le comité de soutien se veut apolitique, ont jusqu'au 15 septembre pour récolter quelque 450 signatures. Soit 10% du nombre d'électeurs dans la commune. «Mais nous la déposerons dès que possible», précise Jean-Pierre Morel.

En parallèle à l'initiative, le comité a également lancé une pétition, afin que les juniors puissent participer à la démarche. / cbx

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