Il paraît que la météo incertaine d’hier, faite de neige, de pluie, de vent et d’éclaircies, ressemblait à celle qui, il y a 169 ans, a accompagné la révolution neuchâteloise.
Si peu politisée que soit la Marche du premier mars – cette commémoration trentenaire – qui parmi ceux qui progressaient en direction du Château n’a pas pensé au 12 février dernier, jour où, pour paraphraser l’opinion générale la moins calme, le Haut a renversé le Bas par les armes démocratiques?
Sale temps pour la République? Un peu plus de deux semaines après la votation sur le dossier hospitalier, la tempête des mots a eu l’air de faiblir encore un peu plus au passage des marcheurs.
Hier vers 9 heures au château des Monts, avant les trois coups de canon, le président du Locle, Claude Dubois, a très brièvement encouragé les gens à «méditer en faveur de l’unité cantonale». Plus...