Rebelle. C’est certainement le mot qui décrit le mieux Nathalie Christinat. Pourquoi? Parce qu’elle fait ce qui lui plaît. Après avoir été la première tatoueuse du canton, selon ses dires, elle a décidé de lancer sa première exposition de peinture ce week-end. Une combattante qui a fait de l’art sa thérapie.
Remontons le fil. Il y a 54 ans, Nathalie Christinat naît et grandit au Val-de-Ruz. Depuis gamine, elle n’a qu’une seule passion: le dessin. Plus tard, «je voulais faire un métier créatif. A l’époque, c’était la décoration.» Nathalie travaille plusieurs années dans le milieu et, à l’âge de vingt ans, accouche de David. Tamara arrivera une année plus tard.
C’est dans les mêmes années que le côté rebelle de Nathalie va ressortir: «Je suis allée me faire tatouer chez Jacques Berger, à Saint-Blaise. C’était le seul à Neuchâtel. Dans les années 1980, être tatoué était très mal vu. Surtout...