«Moi, je n’aime pas les contes de fées. A la fin, ils ont eu beaucoup d’enfants. Un, deux, trois ou quatre d’accord, mais pas plus!»
A l’écran, la fillette d’une dizaine d’années n’y va pas par quatre chemins. Les «happy ends», très peu pour elle. Dans un film de quelques minutes, elle partage avec dix camarades, sa vision du septième art. Diffusée ce samedi 31 août au cinéma Apollo, de Neuchâtel, devant un parterre de professionnels, la vidéo alimente le débat mené dans le cadre de la Journée nationale du cinéma. Le thème: «Quels films suisses pour le jeune public?»
Le sujet est d’actualité, en raison de la récente décision de la fondation culturelle de la coopérative Suissimage, en charge des droits d’auteur des œuvres audiovisuelles, de mettre sur pied un programme d’impulsion. Il entend favoriser les créations visant le jeune public durant deux ans au minimum, fort d’une enveloppe...