Son amende, il l’a payée: 180 francs pour excès de vitesse. "Je roulais trop vite, ça, je ne le conteste pas, donc j’assume." Mais quand même, cet automobiliste chaux-de-fonnier, futur technicien en planification des travaux, se demande si la police neuchâteloise (PN) n’a pas joué avec le feu en installant son radar devant l’issue de secours d’un tunnel...
Le conducteur s’est fait flasher début décembre sur l’autoroute, dans le tunnel de Gorgier, direction Lausanne. "Je jurerais que c’était la grosse Bertha", souligne-t-il. Le radar semi-mobile de la PN juché sur sa remorque, donc.
Dans un échange de courriels avec l’intéressé, la police assure qu’il ne s’agissait que d’un trépied. Une installation facile à écarter, en cas d’incendie, pour accéder à la porte de sortie, argumente la PN.
"Les issues de secours doivent rester dégagées"
Mais le justiciable insiste. Il se voit répondre que "notre installation radar ne se trouvait pas...