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125 ans toujours en famille

21 sept. 2011, 09:11

«Lorsque l'on peut regarder le passé avec fierté, on peut envisager l'avenir avec confiance.» C'est en citant les paroles de l'un de ses amis que Bernard Schumacher a conclu son discours, samedi, prononcé devant un parterre de 250 invités. Invités parmi lesquels se trouvaient notamment les conseillers d'Etat Thierry Grosjean et Jean Studer, la conseillère nationale Sylvie Perrinjaquet, ainsi que le président de la commune de Gorgier, Albert Monnat. Toutes ces personnes s'étaient réunies pour fêter le 125e anniversaire de l'entreprise Schumacher & Cie SA.

De la fraise à la rectifieuse

Fondée en 1886, à Saint-Aubin-Sauges, par Arnold Schumacher, arrière grand-père de l'actuel patron, cette entreprise produisait à la base des lames de rasoir. Mais avec l'établissement de la société Gillette en Europe, qui devient leader en la matière, Arnold Schumacher choisit de se diversifier et se lance dans la fabrication de fraises pour l'horlogerie. Cette activité restera la principale de l'entreprise jusqu'en 1995. Cela quand bien même le père de Bernard Schumacher et son frère, qui avaient repris l'entreprise familiale, s'étaient séparés en 1979. L'un pour créer, à Vaumarcus, une société spécialisée dans les fraises à dentures fines (dirigée aujourd'hui pas sa fille et son beau-fils), l'autre pour se concentrer, à Gorgier, sur des «outils exceptionnels, mais de moins en moins demandés» pour reprendre les termes de son fils Bernard.

Ce dernier a ainsi dû trouver d'autres voies pour que l'entreprise subsiste. Il choisit alors de se tourner vers l'électromécanique en pénétrant sur le marché de la rectifieuse sans centre. «Notre centre de compétence en rectification, constitué de spécialistes indépendants, est à même d'apporter des solutions techniques à la majorité des problèmes de meulages sans centre», explique Bernard Schumacher.

Sa petite entreprise au sein de laquelle œuvrent six collaborateurs ne connaît pourtant pas la crise. «Notre collaboration avec Taïwan et des constructeurs européens nous place souvent aux meilleures places du marché dans celui toujours plus volatile de la machine-outil», se réjouit-il. / flv

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