C’est une véritable institution au centre-ville de Neuchâtel. La confiserie que cèdent Pierre et Marylise Walder continuera pourtant à porter leur nom. Le repreneur, spécialiste de sport automobile, promet une pérennité, pas seulement de façade.
«Cela faisait quatre ou cinq ans que nous cherchions à remettre», explique Pierre Walder. A 66 ans, «je fatigue».
Un Japonais sur les rangs
La cession n’a pas été une mince affaire. Après avoir mis en place une société à responsabilité limitée. «C’est plus simple pour remettre, nous avions trouvé un couple». Mais celui-ci n’a pas résisté à l’épreuve du feu. Les discussions avec un deuxième couple et un autre prétendant n’ont pas abouti.
Entre-temps, Luc Mayor est entré en scène. «J’étais parti monter une boutique de chocolats à Tokyo, où j’ai vécu trois ans», raconte-t-il. «Je voulais importer d’autres marques de chocolat et j’ai contacté Monsieur Walder, car son pavé,...