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Intense Cantabile

07 déc. 2010, 11:29

CRITIQUE - PAR LUDOVIC HUGUELET

Le chœur symphonique Cantabile a présenté son 40e programme, samedi, au temple du Bas, à Neuchâtel. Les choristes, placés pour la première fois sous la direction de Renaud Bouvier, ont lié langage romantique et moderne.

Au programme de ce concert jubilé, trois compositeurs entretenant un rapport privilégié avec la musique chorale. Échafaudé en deux temps, le concert s'est articulé autour des compositeurs romantiques Félix Mendelssohn et Johannes Brahms, pour ensuite se diriger vers un langage plus moderne par l'intermédiaire du compositeur français Francis Poulenc.

Accompagné par l'Ensemble symphonique neuchâtelois (ESN), Cantabile a interprété pour commencer deux ½uvres de Mendelssohn. «Verleih'uns Frieden gnädiglich» a tout de suite témoigné de la profonde complicité qui lie le ch½ur et son nouveau chef.

Dans cette pièce courte bâtie sur un texte de Luther, Renaud Bouvier a capté sans discontinuer l'attention du ch½ur, conférant à l'œuvre une belle intensité.

Deuxième compositeur au programme, Brahms, avec son opus «Schicksaslied», a conquis l'auditoire par l'intensité de son propos. En contrepoint d'un programme qui, pièce après pièce, est monté en intensité, l'orchestre prend de l'ampleur dans son instrumentation. Ampleur que le ch½ur peine parfois à suivre.

Pièce maîtresse de la soirée, «Le Gloria» de Poulenc a constitué un défi de taille. Grâce au travail de Renaud Bouvier, le chœur a traversé sans encombre une partition au langage harmonique et rythmique très différent, prouvant ainsi que Cantabile ne se cantonne pas aux notes romantiques.

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