Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Hauterive: la nouvelle exposition du Laténium fait travailler l’imaginaire

Eh non, les archéologues ne savent pas tout. C’est ce que veut démontrer la nouvelle exposition du Laténium, «Des choses», qui met en vitrine des objets de la banalité du quotidien, au sein de thématiques souvent peu explorées par le métier.

26 mai 2021, 12:00
Plusieurs artistes ont contribué à cette exposition, dont Sophie Le Meillour avec ses projections vidéo.

Qu’évoque l’archéologie aux yeux du grand public? Le dépoussiérage du passé, des hommes et femmes qui décryptent l’histoire à travers des objets exhumés et, certainement , une certaine rigueur scientifique mettant en lumière les modes de vie de nos ancêtres. Une vision idéaliste de ce corps de métier que vient déconstruire la nouvelle exposition du Laténium, sobrement mais justement intitulée «Des choses».

Réparties en douze thématiques, les vitrines renferment des objets du quotidien qualifiés de «banals», témoignant de pratiques ou de thèmes que les archéologues ont encore peu investigué, soit par manque d’intérêt, soit par manque de ressources tangibles.

Champs à explorer

«Les archéologues s’aventurent rarement sur des terrains émotionnels ou esthétiques, par exemple», bien plus compliqués à interpréter puisque laissant peu de traces, nous explique Géraldine Delley, commissaire de l’exposition et directrice adjointe de l’institution.

Ce biface en silex, daté d’il y a 100 000 ans, est incrusté d’un...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias