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Face au clapotis insistant

Datant de la fin du XIXe siècle, les bains des Dames ont failli disparaître, victimes du temps, des intempéries et de l'indifférence. Aujourd'hui monument historique, le bâtiment est ouvert au public Le lac avait revêtu hier soir ses plus beaux atours. Paré des nuées changeantes d'un orage qui n'a pas éclaté, il scandait d'un ressac puissant la gloire des bains des Dames. Monument historique depuis fin 2004, le bâtiment balnéaire construit par Léo Châtelain en 1892-1893 reprend du service avec superbe.

07 juil. 2006, 12:00

Directrice de l'urbanisme, Valérie Garbani a salué d'une voix tonitruante - il fallait couvrir le bruit des vagues - ce «lieu public au bord de l'eau» que la Ville veut offrir «à l'ensemble de la population». Elle a rappelé que cette opération de réhabilitation avait été un peu arrachée au Conseil général, puisqu'une dizaine d'élus avaient refusé le crédit nécessaire, il y a deux ans et demi. Mais la majorité a préféré «le bain de jouvence à la ciguë fatale», a-t-elle osé.

Dans l'assistance, Pierre Bonhôte, ancien conseiller communal en charge de l'Urbanisme, à l'origine du sauvetage, a paru apprécier.

Jacques Bujard, conservateur du Service des monuments et sites du canton, a insisté sur l'importance du bâtiment sur le plan patrimonial. Importance reconnue par le canton, la Confédération, le Sport-Toto, Pro Patria et l'Ecap, qui ont versé leur contribution ou accordé des subventions.

Au total, a affirmé Valérie Garbani, le sauvetage du bâtiment n'aura pas coûté beaucoup plus qu'une démolition.

Pascal Solioz, chef des constructions de la Ville, a choisi de sortir des sentiers battus du discours administratif, préférant lire une lettre de son cru à une mystérieuse dame (lire l'encadré). / LBY

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