Directrice de l'urbanisme, Valérie Garbani a salué d'une voix tonitruante - il fallait couvrir le bruit des vagues - ce «lieu public au bord de l'eau» que la Ville veut offrir «à l'ensemble de la population». Elle a rappelé que cette opération de réhabilitation avait été un peu arrachée au Conseil général, puisqu'une dizaine d'élus avaient refusé le crédit nécessaire, il y a deux ans et demi. Mais la majorité a préféré «le bain de jouvence à la ciguë fatale», a-t-elle osé.
Dans l'assistance, Pierre Bonhôte, ancien conseiller communal en charge de l'Urbanisme, à l'origine du sauvetage, a paru apprécier.
Jacques Bujard, conservateur du Service des monuments et sites du canton, a insisté sur l'importance du bâtiment sur le plan patrimonial. Importance reconnue par le canton, la Confédération, le Sport-Toto, Pro Patria et l'Ecap, qui ont versé leur contribution ou accordé des subventions.
Au total, a affirmé Valérie Garbani, le sauvetage du bâtiment n'aura pas coûté beaucoup plus qu'une démolition.
Pascal Solioz, chef des constructions de la Ville, a choisi de sortir des sentiers battus du discours administratif, préférant lire une lettre de son cru à une mystérieuse dame (lire l'encadré). / LBY