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De Ronaldo à Imbewu, Noucastelch a atteint son objectif pile poil

Avec la vente, dimanche, de la moustache de son porte-parole, Noucastelch est désormais une ville fantôme. Les trois concepteurs de l'opération dressent le bilan: oun beuche d'inferno. Pardon!, un buzz d'enfer. Ils en sourient encore. Mieux, ils éclatent de rire quand l'un d'eux lance une nouvelle idée. Qui ne se concrétisera pas: l'équipe du Portugal est partie, l'Euro est fini, la mise aux enchères de la moustache a pris fin dimanche: l'objet a été acquis pour 700 francs, somme qui sera versée à l'ONG neuchâteloise Imbewu, dont l'objectif est d'améliorer le quotidien d'enfants de bidonvilles sud-africains (notre édition d'hier).

08 juil. 2008, 12:00

Le temps est venu de tourner la dernière page de l'histoire de Noucastelch, ville éphémère dont le site internet a été visité à 50 000 reprises (lire ci-dessous). Et qui compte 1300 fans sur le site Facebook.

«Nous sommes épatés par le retentissement de notre opération. C'est très gratifiant», confie David Houncheringer, photographe-vidéaste, l'un des trois jeunes associés de l'agence de communication Kids at Work, à l'origine du projet. «Dans le même temps, avec tout le travail que nous y avons consacré, et avec l'humour que nous avons tenté d'y mettre, nous aurions été un peu déçus si ça n'avait pas réagi aussi fort.»

Il ajoute: «Nous avons atteint notre but principal: prouver qu'il est possible de communiquer de manière agréable, drôle, interactive, prouver qu'un message peut provoquer des émotions positives et non laisser indifférent. Ou pire, être agressif.»

«Dommage que le Portugal ait été éliminé», commente de son côté Bertil Suter, le «commercial» de l'équipe (qui comprend encore Sacha Reinhard, concepteur multimédia). «Car nous avions d'autres idées. Le retentissement médiatique, de même que l'impact dans la communauté des internautes auraient pu être plus grands encore.»

Le départ de la Selecção n'en a pas moins permis aux trois compères de faire connaître leur agence. Et même de conclure des affaires? «Nous n'avons pas signé de nouveau contrat», répond Bertil Suter. «En revanche, beaucoup de portes se sont ouvertes, et il n'est pas impossible que certaines choses se concrétisent dans les mois à venir. Et puis, nous disposons désormais d'une sorte de carte de visite: nous pouvons démontrer, grâce à différents tableaux statistiques, l'impact suscité par Noucastelch. Ce qui nous permettra peut-être d'ouvrir d'autres portes...»

Sans jamais oublier l'essentiel: «Le plus important, c'est le plaisir! Tout cela était très excitant. Nous n'avons pas beaucoup dormi, mais nous avons bien ri. Il est donc tout à fait possible que nous refassions quelque chose «pour nous», sans le moindre objectif commercial, mais juste pour le plaisir et la beauté du geste.» / PHO

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