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Le maire viendra d'Alsace à vélo!

10 sept. 2011, 08:10

Le maire de Fegersheim, René Lacogne, aime le cyclisme et le jumelage avec Cressier. Ainsi a-t-il décidé de partir hier à vélo depuis la localité alsacienne afin d'arriver aujourd'hui à temps pour célébrer les vingt ans de jumelage entre les deux communes. Ce défi cycliste, de près de 250 kilomètres, est à l'image du lien qui unit les habitants: fort, original et... résistant.

Vingt ans se sont en effet écoulés depuis 1991 et l'annonce officielle du jumelage. «C'est parti du fait que des jeunes de là-bas venaient toujours faire les vendanges chez nous», se souvient Claude Gabus, administrateur communal. «C'était donc par pur hasard, mais on a ensuite discuté avec les autorités de Fegersheim, et le partenariat a rapidement été conclu.»

«On se voit tout le temps»

La première visite des Alsaciens, à l'occasion de la Fête du vin, avait de quoi marquer les esprits. «Qu'est-ce qu'il faisait froid ce jour-là», se rappelle le cressiacois Edouard Fasel, 69 ans. «Les doigts restaient collés aux verres de vin!» Mais malgré ce frimas initial, l'histoire a duré et s'est étendue à tous les niveaux, puisque tant les enfants, les aînés que les sociétés locales ont institué des échanges réguliers pour rapprocher et faire se découvrir les habitants.

«On se voit tout le temps», assure Yvonne Fuchs en parlant d'un couple fegersheimois, chez qui elle et son mari sont allés en 1996 pour la première fois. «On a tout de suite sympathisés, ils sont très très accueillants.» Un jeune de Cressier ne devait pas être loin de penser la même chose, lui qui s'est marié avec une demoiselle du village jumelé il y a quelques années, à la suite d'un coup de foudre autour d'un baeckeoffe, copieux plat typiquement alsacien...

Les invités savent où dormir

«C'est surtout humain comme échange», déclare Edouard Fasel. «Nous, on apprécie leur côté généreux et chaleureux. Eux, je crois qu'ils apprécient surtout le cadre dans lequel on vit», avance Edouard Fasel.

Ils doivent toutefois aussi goûter au sens de l'accueil cressiacois. Yvonne Fuchs et son mari se satisferont ainsi du salon ce soir pour laisser leurs invités occuper les chambres. Et ils sont nombreux à faire de même. «Sur les 130 invités attendus, 80 savaient déjà où dormir avant même que la commune lance l'appel», raconte, surpris, Claude Gabus.

Rassemblement sur la place du centre protestant à Cressier aujourd'hui à 16h30. Cérémonie officielle, apéritif et repas suivront. Demain dès 10h30, visite du château, suivi d'un concert apéritif dans la cour et repas.

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