En dehors des bases légales. En refusant dimanche de rendre à son propriétaire le chien qui avait la veille été sorti d'une voiture en plein soleil à Saint-Blaise, la SPA neuchâteloise s'est mise hors-la-loi. Aucune des autorités habilitées à prononcer un séquestre, à savoir le Service vétérinaire cantonal et la Police neuchâteloise, n'était allée dans ce sens. La Société protectrice des animaux pourrait dès lors être visée par une plainte du propriétaire de l'animal.
Responsable de la SPA neuchâteloise, Chantal Yerly, injoignable ce lundi, expliquait dimanche dans nos colonnes, "assumer la responsabilité" de son acte, même s'il n'était pas conforme à la loi.
Par ailleurs, le Service vétérinaire neuchâtelois a lancé une enquête ce matin à la suite des événements, enquête qui devrait déboucher sur des sanctions au vu de l'état de l'animal lorsqu'il a été sauvé. Le responsable du service et vétérinaire cantonal Pierre-François Gobat indique que l'enquête pourrait déboucher sur des sanctions pénales à Neuchâtel - soit l'octroi d'une amende - ainsi que des sanctions administratives en Valais, lieu d'habitation du maître de l'animal.