La fin de l’année approche et, avec elle, le début de la suivante et son avalanche de prédictions. Que nous réservera 2020?
Les oracles sont partagés. Nostradamus a promis une troisième guerre mondiale, Baba Vanga a «vu» une grosse vague submerger de nouveau le Japon et, comme si cela ne suffisait pas, les youtubeuses prédisent le retour des chaussures à bouts carrés et du rouge à lèvres marron…
Mais pas de panique.
Souvenons-nous que l’année 2019, année du porc, aurait dû apporter aux Chinois la prospérité – c’est pas pour rien que nos tirelires sont en forme de cochon. Ce fut en fait une année plus noire qu’un vieux boudin. A commencer pour les porcs eux-mêmes, qui ont contracté la peste porcine et ont dû être abattus en masse, entraînant la ruine des éleveurs.
Preuve que l’astrologie n’est pas une science exacte. Selon certains, c’est parce que ceux qui interprètent les signes du Ciel – cet espace limpide où vivent les dieux et le Père Noël – n’ont pas lu la théorie de précession des équinoxes d’Hipparque.
Grosso modo, en ne prenant pas en compte l’évolution de l’axe de rotation de la Terre, les astrologues utiliseraient une base de calcul totalement dépassée. Dès lors, on comprend mieux pourquoi la fin du monde n’a pas eu lieu, comme annoncé, en 2012.
En revanche, allez savoir pourquoi, je suis prête à croire qu’en 2020, année du rat, symbole de l’épargne comme son cousin l’écureuil, beaucoup devront encore se serrer la ceinture, imprimée panthère ou pas.