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«L’équanimité», l’air du temps de Loïc Marchand

Cultiver une juste distance aux choses, positives comme négatives. En tout temps, mais encore plus à l’heure actuelle. Découvrez la chronique «Air du temps» de Loïc Marchand.

25 janv. 2021, 05:30
L'Air du temps de Loïc Marchand

Il a suffi d’une décision. Portés par une intuition, sept sages, représentant chacun sa religion, se retrouvent dans un monastère, perdu au milieu des chaînes de montagnes tibétaines. Leur objectif: transmettre la «sagesse universelle» à deux jeunes enfants.

Un livre de spiritualité se déguste, paraît-il. Nous le lisons, puis laissons quelque peu la vie s’écouler autour de nous. Une façon d’intégrer et d’expérimenter dans la pratique la théorie des textes. Certaines phases d’intégration succèdent à des périodes d’absorption. Et inversement.

Frédéric Lenoir ne m’a pas laissé cette chance. «L’âme du monde» n’aura même pas duré 24 heures: reçu la veille au soir en cadeau, son épilogue était englouti à peine l’heure du dîner passée; 140 pages en une matinée.

Car l’histoire est fascinante, et le message plein d’espoir: sept sages, sept religions, tant de différences et pourtant une infinité de points communs. Parmi eux, l’équanimité. Si placer ce mot dans une discussion reste un défi, sa signification résonne d’autant plus intensément à l’heure actuelle.

Pour l’auteur, cet état émotionnel permet de créer «une distance sereine face aux événements de la vie, agréables ou douloureux». Cette distance ouvre la voie au détachement, à un recul nécessaire afin, par exemple, d’appréhender lucidement l’actualité et la réalité parfois submergeantes de notre société.

«Fuyez les extrêmes. La sagesse est dans la mesure et la stabilité. Le monde n’est ni à conquérir, ni à mépriser. La vérité n’est ni blanche ni noire.»

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