Chaque année en novembre, le discours des cliniques neuchâteloises du groupe Swiss Medical Network (SMN), La Providence et Montbrillant est le même. Elles se plaignent d’avoir épuisé leur quota annuel d’interventions en orthopédie. Et donc de ne plus pouvoir opérer des patients en recevant la participation de l’Etat prévue par la loi: 55% du coût de l’intervention, les 45% restant étant payés par les caisses-maladie.
Pour les patients, les conséquences sont minimes car la Providence continuera de pratiquer ces interventions. «Nous pourrions refuser d’opérer ces patients et mettre au chômage technique les équipes qui s’occupent de ces cas», explique Alexandre Omont, directeur régional de SMN. «Mais nous préférons payer entre 600 000 et un million de francs pour environ 120 opérations afin de préserver l’emploi.»
Le directeur de La Providence ajoute que SMN a demandé en juin à l’Etat de lui octroyer une rallonge d’une centaine de cas supplémentaires. «Le...