A la demande générale – et surtout pour répondre aux injonctions de mon ami Christian – voici quelques nouvelles de ma tortue domestique. Petit rappel des épisodes précédents: l’animal, un mâle, est arrivé de Fribourg en juin 2017 et il nous a demandé l’asile politique, pour cause de terrain de jeu trop exigu chez ses précédents propriétaires.
Il a donc réussi à survivre à deux hivers neuchâtelois et a profité de la bonne herbe sur terre de vigne de notre jardin pour prospérer généreusement. La petite maison que la tortue porte sur son dos s’est agrandie. Nous aurions bien aimé en apporter la preuve visuellement à ses précédents propriétaires qui nous ont rendu visite au début du mois de juillet.
Mais malgré des conditions climatiques idoines, elle n’a pas daigné montrer ne serait-ce qu’un bout de ses petites pattes. Par contre, une fois nos hôtes partis, elle est réapparue, toute fringante! Visiblement, elle avait décidé de leur faire la tête ce jour-là. Quelle ingratitude!
D’autant qu’on ne peut pas dire que, de notre côté, nous la choyons particulièrement. Nous ne lui donnons rien de particulier à manger, nous contentant parfois, en cas de forte chaleur et de sécheresse, de mettre des petites coupelles d’eau pour qu’elle se désaltère. Notre principale intervention consiste à préparer sa petite caisse pour hiberner et à surveiller qu’elle se réveille dans de bonnes conditions au début du printemps.
Visiblement, elle semble contente de son sort, se promenant à travers le jardin dès que la météo lui convient: un peu de soleil, mais pas trop. Notre prochain défi, la préparation de l’hibernation. La caisse devient petite, nous allons essayer de lui creuser un trou confortable dans le jardin que nous protégerons attentivement. A suivre…