Tout le monde est déjà entré dans un train surchargé, surtout aux heures de pointe. Une réalité que chacun de nous vit plus ou moins bien. Pour éviter de telles mésaventures, la réservation - pratiquée principalement sur les trajets internationaux - offre quelques gages de sécurité. Encore que...
Lors de mon retour d'une délicieuse escapade du côté de Parme - une ville que je te conseille cher lecteur si tu aimes manger ou si tu adores l'art (ou les deux) - il y a à peine un mois, j'ai assisté à quelques scènes cocasses. «Euh, excusez-moi madame, mais le siège où vous êtes assise est déjà réservé», fait remarquer la détentrice du sésame valable dans le wagon 5, place 77. «Suis-je bête», remarque l'étourdie, après avoir constaté qu'elle s'est trompée de voiture.
Toutes les méprises ne se règlent pas de manière aussi paisible. Toujours dans le même wagon, deux autres voyageurs sont pris en flagrant délit de manque de concentration. «Je crois que vous avez mal lu votre réservation. Regardez, j'ai bien les places que vous occupez.» En temps normal, cette évidence devrait suffire à se voir céder les sièges dûment payés...
Un haussement d'épaules, un regard qui se tourne vers la fenêtre et des bras qui se croisent vous rappellent que démarre la phase 2, celle des négociations version «je reste zen».
