«L’hécatombe de vies humaines causée par les accidents de la circulation routière provoque partout une inquiétude et, dans bien des cas, une indignation grandissante.»
Il y a 50 ans, le 21 juin 1971, le Grand Conseil neuchâtelois se penche sur la question de la sécurité routière.
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«Il semble que nous démissionnons un peu trop facilement face à l’invasion de l’automobile», déplore le socialiste Charles Castella. «Nous devrions renforcer les exigences pour l’octroi du permis de conduire, et pourquoi ne pas avoir recours à un simulateur de pilotage pour détecter les futurs mauvais conducteurs.»
Le POP, lui, se prononce en faveur d’une limitation générale de la vitesse. A l’époque, celle-ci n’est pas limitée hors localités.
Certains souhaitent que le nom des chauffards, coupables d’avoir provoqué un accident, soit publié dans la presse. Pas question de faire des journalistes des dénonciateurs, lancent les députés...