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Deux candidats finaux pour le poste de recteur de l'Université de Neuchâtel

Selon nos informations, Kilian Stoffel et Martial Staub sont candidats à la succession de Martine Rahier, qui cédera son fauteuil de rectrice de l'Université de Neuchâtel l'année prochaine.

10 déc. 2015, 01:25
/ Màj. le 10 déc. 2015 à 10:02
Kilian Stoffel est actuellement professeur au sein de la faculté des sciences économiques de l'Université de Neuchâtel.

Il ne reste plus que deux candidats pour le poste de recteur de l’Université de Neuchâtel (Unine), en remplacement de Martine Rahier, qui cédera son fauteuil l’été prochain après deux mandats de quatre ans. Selon nos informations, ces candidats ont pour noms Kilian Stoffel, professeur au sein de la faculté des sciences économiques de l’Unine (Institut du management de l’information), et Martial Staub, professeur d’histoire à l’Université de Sheffield, en Angleterre.

On le voit, le conseil de l’Université – c’est lui qui choisit le recteur, choix qui doit être validé par le Conseil d’Etat – a opté pour deux candidatures très différentes, l’une interne, l’autre externe, avec les avantages et les inconvénients que cela implique. En résumé: le premier connaît très bien la maison et le monde des hautes écoles en Suisse. Le second apporterait un regard extérieur, et donc nouveau, sur l’institution neuchâteloise.

Doyen et vice-recteur

Agé de 51 ans, Kilian Stoffel enseigne à Neuchâtel depuis 1997. Mathématicien, physicien et informaticien de formation, il parle le français, l’allemand et l’anglais. Actuellement vice-doyen de la faculté des sciences économiques (FSE), il en a été le doyen entre 2006 et 2009, avant de devenir vice-recteur en août 2012. Afin de consacrer plus de temps à son enseignement et à ses recherches, il a démissionné du rectorat en octobre 2013. On se trouvait alors en pleine «Affaire Blili», du nom d’un professeur de la FSE auteur d’«un plagiat par négligence», selon l’expression d’un expert. Cette affaire s’inscrivait elle-même dans un contexte de très fortes tensions entre des professeurs de la FSE.

Le second candidat, Martial Staub, est un spécialiste d’histoire médiévale. Ce quinquagénaire est originaire de Lorraine mais a des ancêtres zougois. Il a fait ses études à Paris, entre les Universités de la Sorbonne et de Nanterre et l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Avant d’être nommé en Angleterre en 2004, il a passé une dizaine d’années comme chercheur en histoire à l’Institut Max-Planck à Göttingen, en Allemagne. Outre le français, le professeur Staub parle couramment l’anglais et l’allemand.

Après avoir demandé l’avis du sénat, qui est composé de l’ensemble du corps professoral, le conseil de l’université devrait faire part de son choix au Conseil d’Etat au début de l’année prochaine.

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