Du 1er au 9 juillet prochain, le Festival international du film fantastique de Neuchâtel (Nifff) va engloutir les écrans de cinéma. Marquée par une grande diversité, des films d’auteur en compétition aux superproductions chinoises de minuit, cette édition 2016 accueille un invité de prestige, le maître de l’horreur John Carpenter (lire ci-contre) Et explore toutes les facettes du genre fantastique, son histoire et sa géographie, comme ses innovations.
Une farce macabre
Après s’être usé les rétines en visionnant quelque mille films, les programmateurs du Nifff ont jeté leur dévolu sur quatorze longs-métrages qu’ils présentent en compétition internationale. On attend d’y découvrir entre autres «Under the Shadow» du réalisateur iranien Babak Anvari, qui se sert de l’horreur pour distiller une critique du patriarcat en Iran, et pourquoi pas «Grave» de la Française Julia Ducournau, l’histoire tragi-comique d’une apprentie vétérinaire végétarienne contrainte de manger du lapin cru. Du côté de la rétrospective...