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D'une même voix des Brenets à Saint-Ursanne

19 juil. 2011, 08:08

Muriaux le village rebelle désormais rentré dans le rang, l'Association pour le Parc naturel régional du Doubs (APNRD) peut consacrer toute son énergie au dépôt de son projet, prévu en 2012, conjugué avec l'obtention du label frappé du sceau de la Confédération et suivi par l'ouverture du parc prévue pour 2013 si tout se passe correctement. Une rencontre au sommet entre les deux parties est d'ailleurs fixée dans la Berne fédérale à la fin août. «Le projet est complexe, vu qu'il s'étend sur trois cantons, ce qui ralentit le processus. Et nous n'avons jamais le même interlocuteur. A Neuchâtel, c'est le département de l'Economie, au Jura celui de l'Environnement et l'Equipement, tandis qu'à Berne, le dossier est traité au sein du département de la Justice et des cultes», commente Gérard Cattin, le secrétaire général de l'APNRD.

Faire connaître le projet à la population: c'est justement une des raisons qui ont poussé les responsables de l'APNRD à mettre sur pied une première Journée du Parc régional du Doubs à Goumois le dimanche 31 juillet. Autour d'un thème porteur par les temps qui courent: la mobilité douce. Balades guidées et contes (quatre randonnées sont agendées), animations et activités sportives (marché transfrontalier avec produits du terroir, marché artisanal, spectacle équestre, animations de rue, parcours découverte en char attelé, vélo et tricycle électriques, initiation et démonstration de pêche, traversée du Doubs en barque d'époque, canoë-kayak), quatre expositions et deux conférences: de 10h à 18 heures, tout le monde doit y trouver son compte, des habitants des Brenets à ceux de Saint-Ursanne. «C'est le but», poursuit Gérard Cattin.

Goumois n'a pas été choisi au hasard pour cette première: «Le village représente le caractère transfrontalier par excellence.» La journée comprend un volet didactique lié aux objectifs généraux de l'APNRD. Le secrétaire général nous promet du concret. «Nous avons envie d'améliorer les transports en commun transfrontaliers avec, pourquoi pas, un jour une liaison entre Maîche et Saignelégier. L'état sanitaire du Doubs sera bien sûr abordé. Un autre domaine nous tient particulièrement à cœur: celui de valoriser et pérenniser les auberges situées le long de la rivière. La Motte, Ocourt, le Moulin Jeannotat, la Maison-Monsieur (réd: la réouverture de celle-ci devrait se faire ce mois encore). Dans ces lieux privilégiés, les établissements publics sont fermés. Il s'agit d'y remédier en organisant des activités ludiques, touristiques, agri-tourisme, pour que ces restaurants puissent tourner. Mais il est vrai aussi que la saison est très courte. Depuis la mi-octobre jusqu'à Pâques, c'est plutôt le calme plat.» Le visiteur aura également l'occasion de se familiariser avec les vergers qui existaient et ceux qui existent encore. Ici aussi, l'APNRD se bat pour la sauvegarde de ce patrimoine, en valorisant notamment les jus de fruits ou les distillées.

Autre bonne nouvelle: l'engagement en France d'une chargée de mission transfrontalière. Nos voisins lui ont confié le mandat d'étudier la création d'un parc naturel du Doubs sur territoire tricolore. Côté suisse, la voie semble plus dégagée. La France devra certainement patienter jusqu'en 2014, voire 2015. / gst

Programme complet sur: www.parcdoubs.ch 

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