«Nous, apprentis et étudiants dans le domaine de la santé, on est tout autant fatigués et affectés par cette pandémie. On doit gérer le stress du travail, de l’école et de la maison. C’est compliqué, car on fait partie du personnel soignant sans l’être vraiment», témoigne Dehlia Jafer, 18 ans.
En apprentissage d’assistante en soin et santé communautaire dans un établissement médico-social (EMS) du Littoral neuchâtelois, elle a aussi deux jours de cours par semaine à l’Ecole Pierre-Coullery, à La Chaux-de-Fonds.
Malgré son jeune âge, Dehlia doit se montrer forte au travail. «Comparativement à la première vague, on connaît mieux ce virus, mais cette deuxième vague est beaucoup plus violente», lance la Neuchâteloise. «Je fais de mon mieux pour être toujours présente et souriante auprès des résidents. Il faut s’assurer...