Les médecins installés dans le canton de Neuchâtel sont priés de se plier aux directives émises par le Service de la santé publique.
Comme l’explique Walter Gusmini, président de la Société neuchâteloise de médecine (SNM), «nous avons reçu une marche à suivre la semaine passée. Celle-ci explique notamment quels sont les critères permettant de suspecter une infection au coronavirus, quelles sont les questions à poser aux patients, ou à qui les adresser en cas de doute».
Les assistantes médicales ont reçu une formation spécifique. Ainsi, si le tri téléphonique est réalisé efficacement, un patient suspect ne transitera pas par un cabinet médical. «On lui expliquera quel numéro appeler, et comment se rendre à l’hôpital.» Quand bien même un patient devait se présenter chez son médecin, «il n’ira pas en salle d’attente, afin de ne pas prendre de risques de contamination avec d’autres patients. Il sera donc acheminé directement en salle...