Et si la navigation de plaisance se passait d’énergies fossiles? Alors que les moteurs électriques ont fait leur apparition dans le monde nautique depuis quelques années, ils restent très discrets sur le lac de Neuchâtel. Un ingénieur de la région veut que cela change.
Répertoriés depuis 2018 dans le canton, les embarcations à propulsion électrique enregistrées auprès du Service cantonal de la navigation (Scan) sont au nombre de 122, sur 4000 immatriculées. Soit à peine 3%. Les motoristes stars du thermique comme Yamaha ou Mariner vendent de petits moteurs électriques. Mais le plus présent sur le marché est l’allemand Torqeedo.
Les moteurs électriques équipent essentiellement de petits voiliers, et des barques de pêche sur lesquelles ils servent de moteur silencieux d’appoint. Des engins électriques plus puissants sont aussi disponibles, mais leur prix – qui dépasse allégrement les 10 000 francs – leur autonomie limitée et l’encombrement des batteries restent encore...