«C’est super ce que vous faites. Mais c’est bête, on ne savait pas que ça existait…»
Voilà ce qu’entend souvent Daniel Favre, président de La Paternelle. Fonctionnant sur le principe de la solidarité, cette association, forte d’environ 2000 membres, rassemble des parents qui cotisent ensemble, afin que s’il arrive malheur à l’un d’eux, les enfants bénéficient jusqu’à leur 20e année d’un soutien moral et financier.
Un peu comme une assurance
«Nous aidons aujourd’hui 23 orphelins, soit douze familles «protégées». Ce sont des familles membres de l’association, dont l’un ou les parents sont décédés», détaille Daniel Favre. «Nos prestations (soutien psychologique, juridique et administratif, femme de ménage, aide aux devoirs, organisation de vacances…) sont là pour compenser le manque occasionné par le deuil. Elles s’adressent aux familles du canton de Neuchâtel ou de la région proche.»
Le terme n’est pas adéquat, mais La Paternelle fonctionne un peu comme une assurance. Les...