«Une réunion fixée au 10 janvier doit nous permettre de peaufiner les détails, confirme Kevin Page, directeur l'ISB. Mais sur le principe, le conseil de direction et les représentants des parents ont donné leur feu vert».
L'absence d'école internationale, notamment au niveau secondaire, était l'une des lacunes de l'offre neuchâteloise de promotion économique. Celle-ci aurait même perdu des projets d'implantation au profit de l'Arc lémanique. «Et je connais plusieurs cadres, employés à Neuchâtel, qui ont élu domicile à Berne pour pouvoir y scolariser leurs enfants», constate Gérard Lopez, directeur du Développement économique neuchâtelois.
L'ouverture d'une antenne de l'ISB - qui accueille à Berne 270 élèves - permettrait donc non seulement de «rapatrier» des contribuables, mais aussi de renforcer l'attractivité du canton. Même si la taille de celui-ci limite les ambitions, tout au moins au départ. «L'idée est de démarrer de manière assez modeste, avec l'école enfantine, primaire et les premières années du secondaire, explique Kevin Page. Au début, nous ouvrirons probablement des classes à plusieurs niveaux. Tout dépendra ensuite de la demande».
Pour l'heure, les acteurs du projet cherchent activement des locaux sur le bas du canton. Côté financier, ils comptent, outre les écolages, sur l'appui d'entreprises internationales, très concernées.
En tous les cas, l'Etat n'interviendra pas, le projet étant totalement privé. «La loi nous interdit formellement de subventionner des écoles privées», rappelle Alain Becker, secrétaire général du Département de l'éducation. Mais les petits Neuchâtelois pourront évidemment, s'ils souhaitent suivre un cursus international en anglais, fréquenter cette ISB neuchâteloise. Aux frais de leurs parents, bien sûr. / FRK