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Avocats présents à la première heure

18 janv. 2011, 09:48

La révision du code de procédure pénale (CPP) unifié n'a pas tardé à déployer ses effets dans le canton de Neuchâtel. Deux semaines après l'introduction des nouvelles dispositions que le grand public connaît sous la désignation d'«avocat de la première heure», une demi-douzaine de justiciables ont eu recours à cette possibilité. «Au 13 janvier, cinq prévenus ont désiré bénéficier de la présence d'un homme de loi dès les premiers instants, et un sixième a pris contact par téléphone», explique Olivier Guéniat. De plus, précise le chef de la police judiciaire, «trois auditions en présence d'un avocat ont eu lieu». Cette possibilité connue par les professionnels sous le terme de «défense obligatoire», également introduit par le nouveau CPP, est accessible aux personnes déjà en prison et qui risquent une peine supérieure à une année de privation de liberté.

La proportion de demandeurs - près de 10% des personnes concernées - est conforme aux statistiques des cantons qui connaissaient déjà cette procédure avant la révision du CPP au niveau national. Dans un premier temps, le policier craignait qu'un tiers des prévenus n'ait recours à l'avocat de la première heure. «Dès que l'on a qualité de prévenu, ou que la suspicion existe, on peut immédiatement faire appel à un avocat. C'est valable pour des cas graves comme pour une simple injure. Une personne dénoncée pour vol à l'étalage a ainsi fait appel à son avocat. La règle vaut aussi pour les plaignants», indique Olivier Guéniat, en rappelant que c'est au prévenu de régler son avocat.

Durant cette première quinzaine de janvier, plus de 70 prévenus et plus de 180 plaignants et autres lésés ont été entendus pas la olice neuchâteloise. /ste

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