Boris Johnson, le principal candidat à la succession de Theresa May à la tête du Parti conservateur et du gouvernement britanniques, n’a pas attendu le lancement de sa campagne, aujourd’hui, pour jeter un (nouveau) pavé dans la mare, qui a fait boomerang.
Dans un entretien publié dimanche dans le «Sunday Times», Boris Johnson a indiqué qu’il refuserait de payer la facture du divorce du Royaume-Uni d’avec l’Union européenne, estimée à quelque 45 milliards d’euros, au cas où l’UE s’évertuerait à refuser de renégocier l’accord sur le Brexit et son «filet de sécurité irlandais» honni par la plupart des Tories. Il a également manifesté sa volonté de sortir coûte que coûte – qu’un nouveau compromis soit trouvé ou non – Albion du club communautaire le 31 octobre.
«Nos amis et partenaires doivent comprendre que l’argent sera conservé jusqu’à ce que nous ayons plus de clarté sur le chemin à prendre»,...