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Une élection test pour la révolte et pour Pékin

Premier vote, demain, depuis le début de la crise politique. L’opposition veut transformer ce scrutin local en référendum sur le pouvoir.

23 nov. 2019, 00:01
epa08015942 A view of a bridge inside the Hong Kong Polytechnic University (PolyU) on the sixth day of a stand-off between police and pro-democracy protesters at the campus in Hong Kong, China, 22 November 2019. Hong Kong is in its sixth month of mass protests, which were originally triggered by a now withdrawn extradition bill, and have since turned into a wider pro-democracy movement.  EPA/FAZRY ISMAIL CHINA HONG KONG PROTESTS

T-shirt blanc et baskets, la jeune femme tend le prospectus en souriant, devant l’arrêt de tram, sur le trottoir bondé de Johnston Road. «La démocratie a besoin de vous!», lance le dépliant de «Kickstart Wan Chai», à la veille des élections locales de demain, dans ce quartier historique de Hong Kong.

Cette nouvelle formation aux allures de start-up politique a été fondée en juin, au début des manifestations anti-Pékin, déclenchées par le projet de loi d’extradition judiciaire qui déchire l’ancienne colonie britannique depuis six mois. Elle incarne la mobilisation d’une nouvelle génération, déterminée à transformer ce scrutin local en référendum contre la cheffe de l’exécutif Carrie Lam et la Chine communiste.

Pour la première fois, le camp démocratique présentera des candidats dans chacun des 452 sièges des conseillers de districts en jeu, face aux partis «pro-establishment», déterminé à tirer profit de cette étroite fenêtre électorale pour envoyer un message...

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