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Ukraine: près de dix mille déplacés, en majorité des Tatars

Le nombre de déplacés internes en Ukraine, surtout des Tatars de Crimée, continue d'augmenter. Environ dix mille personnes sont concernées, dont le tiers sont des enfants.

20 mai 2014, 14:06
epa04136543 A woman and two children walk near a house in Bakhchisarai outside Simferopol, Ukraine, 22 March 2014. Bakhchisarai is considered to be a city of the Crimean Tatars. Russia officially declared Crimea part of its zone of military control 22 March, even as isolated military units loyal to Ukraine hung on grimly at a few sites in the contested peninsula.  EPA/YURI KOCHETKOV

Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) s'est inquiété mardi de l'augmentation continue du nombre de déplacés internes en Ukraine, surtout des Tatars de Crimée. Environ dix mille personnes sont concernées, dont le tiers sont des enfants.

Ces déplacements ont commencé avant le référendum de mars sur la Crimée et ont augmenté progressivement depuis. La majorité des déplacés sont des Tatars, bien que les autorités locales aient aussi fait part d'une récente augmentation concernant l'enregistrement de personnes d'ethnie ukrainienne, russe et de familles mixtes, a précisé un porte-parole du HCR à Genève Adrian Edwards.

La majorité des déplacés se rendent dans le centre du pays (45%) ou vers l'ouest (26%). Certains ont déjà été déplacés deux fois, une première fois hors de la Crimée, puis ils ont fui les troubles séparatistes dans l'est du pays.

Directement menacés

Les déplacés ont indiqué au HCR qu'ils se sentaient directement menacés ou craignaient l'insécurité et les persécutions. Ils ont fait état de menaces téléphoniques ou via les médias sociaux. Certains ont confié qu'ils ne pouvaient plus accomplir leurs activités commerciales ou, dans le cas d'intellectuels, exercer leur profession.

Le HCR, en partenariat avec les autorités locales et d'autres agences humanitaires, vient en aide aux personnes les plus vulnérables. Jusqu'à présent, quelque 2000 personnes ont pu ainsi recevoir une aide financière en espèces et 50 familles des abris.

Les déplacés sont logés par les autorités dans des abris collectifs, ou sont accueillis dans des hôtels ou des cliniques. D'autres sont hébergés par des privés.

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