Un «faucon» américain, partisan d’une confrontation avec la Russie, a atterri, hier, à Moscou en provenance de Washington, pour tenter de mettre fin à la nouvelle guerre froide. Sans craindre les paradoxes, le nouveau conseiller national à la sécurité de Donald Trump, John Bolton, qui accusait naguère Moscou de vouloir «ruiner la Constitution américaine», s’est entretenu deux heures avec Vladimir Poutine afin de préparer un sommet russo-américain, prévu mi-juillet. Ce dernier abordera «tous les sujets sensibles», a déclaré John Bolton, y compris l’accusation d’ingérence russe dans l’élection américaine, accusation que Vladimir Poutine a de nouveau rejetée hier.
Selon la version du Kremlin, la rencontre sera resserrée sur le désarmement, la situation en Syrie et l’amélioration des liens bilatéraux. «Ce sera le principal événement international de l’été», a promis son conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov. Il s’agira du premier format de ce genre entre les deux puissances, aujourd’hui à couteaux tirés,...