La capture du trafiquant de drogue Joaquin «El Chapo» Guzman a constitué une victoire pour le gouvernement mexicain. Mais le cartel de Sinaloa ne devrait pas pâtir de l’arrestation de son chef, estiment les analystes.
Ce puissant groupe criminel possède des ramifications dans le monde entier, produisant en Amérique du Sud des stupéfiants qu’il écoule sur l’ensemble des continents. «Sa capture n’aura pas d’impact majeur. Il s’agit avant tout d’une victoire morale», analyse Mike Vigil, ancien chef des opérations internationales à l’agence américaine antidrogue (DEA). Le cartel «va continuer à fonctionner. Il n’y aura pas de changement», souligne-t-il. Le gouvernement devrait s’attaquer aux biens du cartel et à ses comptes en banque, en visant la corruption qui a permis au cartel de s’implanter, s’il veut faire de réelles avancées, selon lui.
Cette organisation «s’est développée au cours des décennies, et ce n’est pas parce qu’ils (les dirigeants mexicains)...