Les leaders des Vingt-Huit devaient s’accorder, dans la nuit d’hier à aujourd’hui, sur une offre globale à faire à la Turquie, dont ils rencontreront ce matin le premier ministre, Ahmet Davutoglu, en contrepartie de l’engagement d’Ankara à endiguer les flux de migrants vers l’Union. La chancelière allemande, s’est dite «prudemment optimiste» sur les chances de succès de ce double sommet.
Un préaccord, forgé par l’Allemagne, avait été trouvé avec Ankara le 7 mars, mais, le jugeant trop favorable à l’autocratique régime turc, plusieurs Etats membres de l’Union européenne (UE) ont depuis lors fixé des lignes rouges. «La Turquie a fait monter les enchères trop haut. Elle n’obtiendra pas tout ce qu’elle souhaite», relève un diplomate.
Au cœur de l’accord, le principe du «un pour un»
La Turquie reprendra en charge tous les migrants – quelle que soit leur nationalité – qui ont clandestinement atteint les îles grecques en provenance...