"Une course fiable, du début à la fin!", annonce Uber sur son site internet. Ce service de réservation de voiture avec chauffeur, disponible dans 450 villes du monde, ne cesse de s'étendre. Il est surtout décrié pour sa concurrence déloyale qui met la pression sur les services de taxi traditionnels.
Pourtant, The Sun a révélé qu'en 2015, 32 passagères ont porté plainte pour viol ou pour agression sexuelle de la part de chauffeurs de ce service. Cela équivaut à une agression tous les 11 jours dans la seule capitale britannique. En janvier, un chauffeur Uber de 42 ans a ainsi été condamné à une peine de 18 mois de prison pour de tels faits à Brixton.
Uber ne fait donc pas exception. Au total, la ville de Londres a enregistré 154 cas d'agressions sexuelles de la part de chauffeurs de taxi, chauffeurs privés ou même de coursiers à vélo.
Un porte-parole d'Uber a assuré au média britannique que ces cas sont pris au sérieux, ajoutant: "les personnes que nous engageons ont dû se soumettre aux mêmes vérifications de casier judiciaire que les chauffeurs de taxi officiels et que les professeurs." Par ailleurs, lors de chaque réservation d'une course Uber, le nom du chauffeur, sa photo, sa note et la plaque d'immatriculation sont affichés.
La firme, basée en Californie, a également reçu une série d'accusations similaires. En Inde, Uber a été banni de New Delhi après le viol d'une passagère.