que répondre à l’injonction de Donald Trump alors que l’organisation Etat islamique est sur le point d’être vaincue en Syrie? C’était, hier, le casse-tête des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Huit réunis à Bruxelles, au lendemain de l’appel du président américain exhortant les Européens à accepter le rapatriement sur le Vieux Continent de tous les combattants de l’Etat islamique. Un nouveau test d’unité pour l’Union sur un sujet éminemment sensible dont ces ministres se seraient volontiers passés.
Durant cette réunion par ailleurs consacrée à l’Ukraine et au Venezuela, une douzaine d’entre eux sont revenus sur cette difficile question qui agite toutes les capitales européennes depuis deux jours. Certains, notamment le Français Jean-Yves Le Drian, pour s’étonner encore des «incohérences» de la politique étrangère américaine consistant à vouloir quitter la Syrie alors qu’elle prétend, par ailleurs, y contrer l’implantation militaire iranienne. D’autres pour regretter que le président américain ait à...