Plus de huit millions d’électeurs sont appelés à voter, demain, au Guatemala, pour les élections présidentielle, municipales et parlementaires. La campagne a été marquée par l’exclusion de la compétition d’une figure de la lutte anticorruption et des menaces de mort.
Les Guatémaltèques voteront, cette fois encore, avec l’espoir, jusqu’ici déçu, de trouver la solution aux maux du pays: la corruption, la pauvreté, la violence et l’exode de milliers d’habitants en quête du «rêve américain».
Alors qu’elle figurait parmi les favoris, Thelma Aldana, une ancienne juge anticorruption et ex-procureure générale, a été évincée, début avril, par la justice, après des plaintes d’adversaires politiques sur de présumés détournements alors qu’elle était à tête du Parquet guatémaltèque, de 2014 à 2018.
Fuite aux Etats-Unis
Pour l’Alliance pour les réformes, qui réunit une quarantaine d’organisations de la société civile, son exclusion a été décidée «manifestement en représailles des enquêtes pour corruption qu’elle a...