La motion de l’opposition l’accusait de violations de la Constitution et de délits pénaux, échec à protéger le peuple, corruption, abus de pouvoir... Elle a été adoptée hier par le Parlement sud-coréen. Impliquée dans un scandale de trafic d’influence, la présidente Park Geun-hye se voit ainsi privée de ses vastes pouvoirs exécutifs qui seront confiés au premier ministre, Hwang Kyo-ahn, qui exerce jusqu’à cette heure des fonctions largement honorifiques. Elle conservera son titre le temps que la Cour constitutionnelle valide ou non la motion.
Park Geun-hye avait annoncé qu’elle pourrait attendre leur décision avant de démissionner. Une fois sa démission effective, elle perdra l’immunité présidentielle. Ce processus pourrait prendre jusqu’à six mois. Ce vote signe une étonnante disgrâce pour celle qui, jadis, était appelée la «Reine des élections». La motion a été adoptée par l’Assemblée nationale par 234 voix contre 56, soit largement la majorité des deux tiers des 300...