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La présidente destituée par l’Assemblée nationale

Impliquée dans un scandale de trafic d’influence, Park Geun-hye perd ses pouvoirs exécutifs.

10 déc. 2016, 01:10
epa05666857 (FILE) A file picture dated 29 November 2016 shows South Korean President Park Geun-Hye during an address to the nation amid increasing calls for her resignation over a corruption scandal engulfing her presidency, involving her and her longtime friend Choi Soon-sil, at the presidential Blue House in Seoul, South Korea, 29 November 2016. According to reports, 234 out of 300 South Korean lawmakers approved a motion to impeach President Park Geun-hye on 09 December 2016, over influence-peddling allegations.  EPA/JEON HEON-KYUN/POOL FILE SOUTH KOREA POLITICS PRESIDENTIAL IMPEACHMENT

La motion de l’opposition l’accusait de violations de la Constitution et de délits pénaux, échec à protéger le peuple, corruption, abus de pouvoir... Elle a été adoptée hier par le Parlement sud-coréen. Impliquée dans un scandale de trafic d’influence, la présidente Park Geun-hye se voit ainsi privée de ses vastes pouvoirs exécutifs qui seront confiés au premier ministre, Hwang Kyo-ahn, qui exerce jusqu’à cette heure des fonctions largement honorifiques. Elle conservera son titre le temps que la Cour constitutionnelle valide ou non la motion.

Park Geun-hye avait annoncé qu’elle pourrait attendre leur décision avant de démissionner. Une fois sa démission effective, elle perdra l’immunité présidentielle. Ce processus pourrait prendre jusqu’à six mois. Ce vote signe une étonnante disgrâce pour celle qui, jadis, était appelée la «Reine des élections». La motion a été adoptée par l’Assemblée nationale par 234 voix contre 56, soit largement la majorité des deux tiers des 300...

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