Les pays de la zone euro devaient s’entendre, dans la nuit d’hier à aujourd’hui, sur les paramètres de la fin du programme de sauvetage financier de la Grèce, programmée le 20 août. En trois étapes successives, les créditeurs d’Athènes (Europe et Fonds monétaire international) lui ont prêté 273,7 milliards d’euros, depuis 2010.
Le plan de sortie s’articule autour de quatre axes. D’abord, le décaissement d’une dernière tranche d’aide (de dix à quinze milliards d’euros), censé récompenser l’engagement de la Grèce à mener de nouvelles réformes structurelles. Ensuite, la constitution d’un «matelas de sécurité» (20 milliards d’euros environ) destiné à aider Athènes à se refinancer lui-même sur les marchés au cours des prochaines années. Enfin, des mesures destinées à alléger le fardeau de la dette publique – 178% du PIB – que supporte Athènes, et l’établissement d’un plan de «surveillance renforcée» du pays, afin qu’il respecte la discipline budgétaire qui...