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En Australie, la Formule 1 lance une saison prometteuse

Un novice suisse, des réformes et pas mal de points d'interrogation: ainsi se présente la Formule 1 à l'heure d'inaugurer la saison 2009, dimanche, à l'occasion de Grand Prix d'Australie, à Melbourne. Qui succédera à Lewis Hamilton?

26 mars 2009, 10:52

Les réformes en vigueur cette année ne sont pas simplement cosmétiques. La Formule 1 est en train d'évoluer de fond en comble, la crise financière étant passée par là. Pour des raisons de survie, la F1 a dû faire sa révolution.

Les dix équipes encore en lice ont dépensé près de 30% de moins en 2008 par rapport à 2007, économisant près d'un milliard et demi de francs! Et le président de la Fédération internationale d'automobilisme Max Mosley, le grand argentier de la F1 Bernie Ecclestone et l'Association des écuries veulent faire mieux à l'avenir.

Deuxième évolution marquante par rapport à 2008: les courses devraient être plus spectaculaires. Avec une aérodynamique revisitée - l'aileron arrière est bien plus étroit -, la tâche s'annonce compliquée pour les pilotes. Le déficit d'appui créé par ces changements sera compensé par le retour des pneus slicks. Cette année, la vérité des dernières saisons risque ainsi d'être bouleversée.

BMW-Sauber devrait être à la lutte pour le titre mondial en fin de saison, notamment grâce à son prodige polonais Robert Kubica. Nick Heidfeld tentera pour sa part de glaner son premier succès en F1.

Brawn-Mercedes, sous la houlette de Ross Brawn - qui passait pour être un génie lors de son passage chez Ferrari -, a réussi des résultats incroyables lors des... sept jours d'essais qu'elle a effectués. Sera-t-elle la première écurie à s'imposer pour son premier GP depuis Walter Wolf Racing, il y a 32 ans?

Déjà rapide, la monoplace de Ferrari n'apparaît pas encore comme véritablement fiable. Seul le titre intéressant la Scuderia, Felipe Massa et Kimi Räikkönen savent à quoi s'en tenir. Le Finlandais est toujours un sacré point d'interrogation, tant son caractère semble aux antipodes du dévouement absolu d'un Michael Schumacher par exemple. Passé à un point du titre en 2008, Felipe Massa, lui, est pour sa part mûr pour le sacre suprême.

Force-India ne peut pas faire pire que la saison dernière (dernière avec... zéro point). Le duo de pilotes Giancarlo Fisichella - Adrian Sutil aura pour mission cette année de marquer les premiers points en championnat du monde.

On dit toujours qu'il est bien plus compliqué de conserver un titre que de glaner le premier. A charge de Lewis Hamilton, sur McLaren, de faire mentir cet adage. Heikki Kovalainen devrait quant à lui se contenter de son éternel rôle de faire-valoir.

Bien des spécialistes voient en Sebastian Vettel la star de demain. Reste à savoir si le transfert interne de Toro Rosso à Red Bull lui sera bénéfique. Il aura en la personne de Mark Webber (de retour après une fracture de la jambe) un coéquipier à sa hauteur et très expérimenté.

Fernando Alonso a sauvé le bilan 2008 de Renault en s'imposant à la surprise générale à Singapour et au Japon. Paradoxalement, les principales préoccupations concerneront plutôt l'engagement de Renault en F1 sur le long terme ainsi que l'éventuel départ d'Alonso chez Ferrari. L'Espagnol s'est pour sa part montré optimiste après les tests hivernaux.

Quatorze ans après le passage éclair de Jean-Denis Delétraz, un Suisse va prendre part à une course de Formule 1. Chez Toro Rosso, Sébastien Buemi aura fort à faire pour marcher dans les traces de Sebastian Vettel, qui était devenu l'année dernière en Italie le plus jeune vainqueur d'un GP à l'âge de 21 ans, deux mois et douze jours. Le principal objectif du Suisse consistera à faire mieux que son coéquipier, Sébastien Bourdais.

Chez Toyota, les tests de présaison laissent espérer un vrai retour sur investissement pour le plus gros budget de la catégorie. La firme nippone compte bien fêter son premier succès cette année. Avec des pilotes tels que Jarno Trulli et Timo Glock, elle ne sera pas loin du compte.

Enfin, Williams, la dernière équipe privée du circuit, est dans l'expectative. Perclue de dettes, l'écurie britannique a perdu trois gros sponsors en raison de la crise économique, tandis que la Royal Bank of Scotland ne prolongera pas son engagement, qui prend fin en 2010. Mais avec le talent de Nico Rosberg, une surprise n'est pas à exclure. /si

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